Les lésions articulaires cervicales sont hélas aussi répandues que méconnues. Dans le cadre de notre activité professionnelle, nous avons été interpellés par la fréquence très élevée des blessures articulaires cervicales « bénignes » chez nos patients.

La majorité de ces blessures articulaires cervicales (appelées communément entorses cervicales) se produisent avant l'âge de 40 ans et résultent souvent d'accidents survenus durant la prime jeunesse ou liés à l'activité sportive (chutes, chocs, malpositions prolongées etc.).

Une autre cause habituelle de lésions vertébrales cervicales (graves ou bénignes) est l'accident de roulage; celui-ci pouvant se produire à tout âge.

Il est important de comprendre que ces blessures articulaires cervicales bénignes peuvent rester muettes (c'est-à-dire asymptomatiques) durant de longues années. Ceci s'explique aisément par la capacité extraordinaire qu'a l'organisme jeune à s'adapter aux blessures; la finalité étant de garantir et d'optimiser toutes les fonctions essentielles, vitales et relationnelles.

Avec le temps, cette capacité d'adaptation diminue au point d'être dépassée. La douleur se manifeste, accompagnant une foule de symptômes associés qui se révèlent être redoutables sur le plan de la santé et de la qualité de la vie: céphalées, migraines, cervicalgies, névralgies diverses, troubles oculaires, troubles de l'audition, troubles de la fonction thyroïdienne, troubles du sommeil, troubles de la fonction temporo-mandibulaire, troubles de l'humeur, etc!

L'entorse cervicale à un coût social élevé : les frais médicaux et pharmaceutiques, l'absentéisme scolaire ou professionnel. La répercussion sociale sur l'économie d'un pays n'est pas négligeable.

« Diminution de la qualité de la vie », « coût social élevé » : voilà au moins deux bonnes raisons pour lui consacrer un site. Découvrir l'entorse cervicale bénigne, c'est mieux la connaître pour mieux la comprendre, et… mieux la traiter.

L'ostéopathie propose une réponse scientifique pertinente, logique, adaptée à chaque cas. Son concept se fonde exclusivement sur l'anatomie, la physiologie et la pathologie, mais aussi sur les lois de la physique et de la biomécanique, dont les ingrédients incluent les forces et les contraintes, la cinétique et… la résistance des matériaux ! Ce socle est rigoureux et inébranlable. Il trace les contours de « la cause » du syndrome cervical traumatique, aigu ou chronique. L'application du geste thérapeutique est l'aboutissement logique et concret de cette étude biophysique initiale. L'ostéopathie, la vraie, utilise en dehors de tout dogme, des outils qualifiés de « mécanistes ». Ils sont particulièrement bien adaptés à cette pathologie d'origine mécanique, résumée par ces trois mots : « entorse cervicale bénigne ».

EN RESUME

• L'entorse cervicale bénigne est une blessure articulaire très fréquente. En revanche, le lien existant avec les nombreux symptômes qu'elle provoque n'est que très rarement établi.
• Les coûts sociaux liés à cette blessure articulaire sont très élevés.
• L'ostéopathie propose une aide thérapeutique efficace, adaptée et rigoureuse. Elle est souvent définitive parce qu'elle répond à cette pathologie d'origine mécanique, en utilisant des outils thérapeutiques qualifiés de « mécanistes ».

© 2014 Olivier Auquier. All rights reserved.